Il y a deux ans, en janvier, ma première tribune publiée en ligne appelait à rien de moins qu'une « révolution copernicienne ». Il s'agissait d'encourager tous les acteurs œuvrant dans et en faveur de l'espace public à favoriser la transversalité et le décloisonnement.
Aussi connectés que nous puissions l'être via les outils numériques, les réseaux sociaux et la téléphonie, la période que nous traversons depuis les attentats à Paris en janvier et novembre 2015 – et tous ceux perpétrés, ailleurs dans le monde, jusque très récemment à Bruxelles – pose plus que jamais la question d'un être ensemble bel et bien physique et incarné
Les arts en espace public entretiennent et cultivent un rapport étroit aux habitants, aux publics et aux territoires. Lapalissade me direz-vous. On néglige trop souvent que cette expertise relationnelle et contextuelle s'exerce bien au-delà des frontières hexagonales. Depuis longtemps, l'international, et en particulier l'Europe, constituent un terrain de jeu stimulant
En ce début d'été, les articles de presse et émissions radio consacrés aux annulations et aux baisses de subventions frappant les festivals, et les structures culturelles de manière générale, se sont multipliés. La « cartocrise Culture française tu te meurs »[1] a beaucoup fait parler d'elle.