Le développement rapide des technologies numériques et des réseaux de communication a durablement perturbé le rapport au temps, aux frontières et à la « consommation » des contenus culturels. Entre fuite en avant technologique, concentration et industrialisation rapide des acteurs ou vrai changement de paradigme, de nouveaux référentiels s'imposent
Dans une tribune précédente, « Diagnostics et évaluations partagés », j’évoquais la nécessité pour les professionnels de s’emparer de la question de l’observation et de l’évaluation des politiques publiques de la culture, de l’évaluation collective de leurs projets et pratiques artistiques/culturelles, de leurs associations, de leurs structures…
Usines construites selon de somptueux programmes architecturaux, magasins scénographiés comme des galeries d’art au luxe décoratif hors du commun, objets du quotidien stylisés avec les techniques du design, défilés de mode conçus dans de savantes mises en spectacle, divertissements de masse structurés autour du star system et du show-business,
Elle ne devait durer que quelques années, elle est pourtant toujours là. La politique de la ville aura bien souffert, comme d'autres pans de la politique publique, de la fin programmée depuis 2002 de divers dispositifs structurants, pour reprendre d'autres constats.