Les affrontements symboliques s’exprimant souvent par l’intermédiaire d’enjeux taxinomiques et terminologiques, la nouvelle rhétorique en vigueur dans le champ culturel peut à bon droit apparaître comme le symptôme de l’émergence d’un nouveau paradigme.
À quelques jours de la présentation d'une géographie prioritaire réformée, se préparent aussi les derniers actes de la définition des programmes de fonds structurels 2014-2020. Il est difficile de ne pas avoir présent à l'esprit l'importance que la thématique de la politique de la ville a pu avoir dans les négociations européennes entre le gouvernement français et l'Union.
Si l’on a surtout insisté, dans la loi MAPTAM (loi Lebranchu), sur les compétences – y compris culturelles – des nouvelles métropoles, c’est en fait son article 2 qui a mis en émoi un certain nombre d’organisations professionnelles du monde culturel.
Le développement rapide des technologies numériques et des réseaux de communication a durablement perturbé le rapport au temps, aux frontières et à la « consommation » des contenus culturels. Entre fuite en avant technologique, concentration et industrialisation rapide des acteurs ou vrai changement de paradigme, de nouveaux référentiels s'imposent
